De nouvelles représentations de Bestioles, texte de théâtre jeune public sur le thème des insectes et des métamorphoses de l’adolescence, sont données à Lyon, du 20 au 26 mai 2011, au théâtre de la Renaissance.
Bestioles, c’est l’histoire de Claire, petite gamine mégalo-sadique qui se prend pour Dieu quand elle voit des fourmis et ne peut s’empêcher de les exterminer sauvagement d’un coup de talon. Les insectes, elle a horreur de ça et fait preuve de grande ingéniosité pour les détruire. C’est normal, ils sont différents de nous, on ne les comprend pas, ils font peur... Mais voilà que débarque dans son jardin un type un peu bizarre, lui, qui se passionne pour les petites bêtes. Et pour couronner le tout, Claire se métamorphose, sent des trucs pousser en elle, comme si elle devenait, à son tour, un vilain cafard... La voilà alors confrontée à tous ces insectes qu’elle aimait tant martyriser : araignée, fourmi, scarabée, papillon... A la fin de cette balade initiatique au fond d’un jardin, Claire sera devenue adulte, et elle acceptera la grosse bébête qui vit en elle.
La compagnie lyonnaise Locus Solus m’a commandé ce texte de théâtre jeune public. Un truc sympa pour les grands enfants, qui parlerait d’insectes et des métamorphoses de l’adolescence. Quelques beaux arrachages de cheveux plus tard, mais aussi de discussions, d’échanges, d’improvisations avec le metteur en scène, les deux comédiens, le scénographe, l’ingénieuse du son et le vidéaste, ça y est : nos Bestioles ont envahi la scène du théâtre de Givors (69) le temps de 4 représentations, en avril 2010.
La très rock’n roll Claire remonte sur les planches du 20 au 26 mai 2011, au théâtre de la Renaissance, à Lyon. Tout public à partir de 9 ans.
Charlotte Ligneau, dans le rôle de Claire. Photos : Delphine Simon
Texte : Gwendoline Raisson, Mise en scène : Thierry Bordereau, Comédiens : Thierry Vennesson et Charlotte Ligneau, Scénographie : Philippe Sommerhalter, Lumières : Nicolas Jarry, Vidéo : David Garboud, Son : Mathilde Billaud, Production : Théâtre de Givors/ La plateforme Locus Solus.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire